Travail bloqué : causes courantes et ce que vous pouvez faire

Un travail interrompu pourrait conduire à une césarienne. Découvrez les raisons pour lesquelles le travail pourrait s’arrêter et ce qui peut être fait lorsque cela se produit.

Bien qu’il existe certains marqueurs universels pour les différentes étapes du travail, toutes les personnes ne vivent pas le travail de la même manière ou au même rythme. Lorsqu’une personne est en travail actif et que le processus ralentit ou s’arrête, on parle de « travail arrêté ». Les raisons du décrochage peuvent inclure un ralentissement des contractions, des contractions sans dilatation ou le fait que le bébé ne descende pas, même si les contractions se produisent toujours.

Un travail interrompu peut sembler pénible et décourageant, mais la bonne nouvelle est qu’il ne présente généralement aucun danger et peut souvent être résolu. Voici tout ce que vous devez savoir sur le travail interrompu, de la signification du terme aux mesures que vous pouvez prendre pour aider le processus à reprendre et à résoudre le problème.

Qu’est-ce que le travail bloqué ?

Le travail interrompu, parfois appelé travail prolongé, se produit lorsque le travail s’arrête, s’arrête, se déroule lentement et/ou ne progresse pas. Selon l’American Pregnancy Association, le travail est considéré comme prolongé lorsqu’il dépasse une certaine durée, c’est-à-dire qu’un travail prolongé est généralement « diagnostiqué » lorsqu’une personne enceinte est en travail actif depuis 20 heures ou plus. Cependant, le travail peut « stagner » à tout moment. (Je n’ai pas réussi à progresser de quatre centimètres avec mon premier.)

Quelles sont les causes du blocage du travail ?

De nombreux facteurs peuvent entraîner l’arrêt du travail, notamment, sans toutefois s’y limiter :

La position de bébé. La façon dont votre bébé est positionné peut affecter la durée de votre travail. Un bébé est considéré comme « mal positionné » pour la naissance lorsqu’il n’est pas positionné face à votre dos ou sur votre côté gauche. Corriger la position du bébé pourrait signifier un travail plus facile et plus rapide. Si vous ou vos prestataires de soins soupçonnez que la position de votre bébé est à l’origine de problèmes pendant votre travail, marcher et changer de position peuvent aider à corriger ce problème.
Stress émotionnel. Un stress émotionnel et/ou psychologique sous-jacent peut provoquer l’arrêt ou le ralentissement du travail. Connue sous le nom de « dystocie émotionnelle », cela peut aller d’une peur extrême de la douleur à un traumatisme, un malaise et/ou un sentiment de sécurité.


La taille du bébé et/ou de votre filière génitale. Si votre bébé est gros ou si votre canal génital est petit, le travail peut s’arrêter parce que bébé n’a nulle part où aller. Dans ces cas-là, une césarienne sera probablement suggérée.
Utiliser une péridurale. Certaines études ont montré que l’utilisation de la péridurale peut ralentir la phase de poussée du travail, et bien que les données ne soient pas concluantes quant à son effet sur le travail actif et la transition, beaucoup rapportent que leurs contractions s’affaiblissent et s’espacent après avoir reçu une péridurale, ce qui conduit souvent à l’utilisation d’une péridurale. Pitocin pour le relancer.

Que pouvez-vous faire si le travail stagne ?

Si le travail s’arrête, sachez que c’est probablement temporaire. Dans de nombreux cas, le travail reprend tout seul. Il y a cependant des choses que vous pouvez faire pour encourager le travail, notamment :

1. Reposez-vous. Si vous parvenez à vous reposer et si vous ne subissez pas de pression pour reprendre le travail, profitez du temps. Le travail est un travail difficile et toute occasion de repos aidera votre corps à se ressourcer.

2. Marchez ou changez de position. Marcher et/ou changer de position pendant le travail peut faire des merveilles pour la progression. La gravité et les mouvements corporels peuvent aider bébé à descendre et à adopter une position plus optimale. Parfois, quelques bons squats suffisent pour franchir le seuil d’un travail bloqué. Si vous souffrez de travail au dos, essayez de marcher dans les escaliers ou de faire des fentes latérales. Et si vous travaillez avec une péridurale, vous pouvez toujours utiliser des changements de mouvement et de position pour faire progresser votre travail. Le survol, par exemple, peut être utile.

3. Envisagez la stimulation des mamelons. La stimulation des mamelons (en faisant rouler vos mamelons entre votre pouce et votre index ou en les frottant avec votre paume) est un outil très efficace pour provoquer des contractions plus longues et plus fortes. Demandez à votre doula ou à votre infirmière de vous fournir plus d’informations sur cette pratique.

Comment le travail bloqué est-il traité ?

Si le repos et les suggestions ci-dessus ne fonctionnent pas, votre médecin peut vous suggérer une forme d’intervention médicale. Pitocin peut être administré, par exemple, et/ou votre « eau » peut être brisée. Une césarienne peut également être recommandée.

Cela dit, il est important de noter qu’à moins que vous et/ou votre bébé ne soyez à risque, vous avez votre mot à dire. Si votre fournisseur de soins recommande Pitocin, découvrez si cela est médicalement nécessaire. Vous pouvez demander : mon bébé est-il en bonne santé ? Suis-je en bonne santé ? Quels sont les risques de continuer à travailler sans Pitocin ? Si votre prestataire de soins recommande une césarienne, répétez le même interrogatoire. Et en cas de doute, demandez plus de temps. Si votre bébé n’est pas en détresse et que vous vous sentez à l’aise, la plupart des prestataires de soins honoreront cette demande.

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